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L'univers d'une "épicurieuse"
24 juillet 2014

Retrouvailles

Voilà 3 ans qu'il est partit s'installer à l'autre bout de la France. Il avait été un de mes tout premier amant, le tout premier à m'avoir fait vivre une vraie passion.

Nous avions gardé le contact, progressivement distancé par nos vies respectives.

Mais lorsque j'ai réalisé que je passerai 10 jours de vacances à 150 km de lui, je n'ai pas résisté à l'envie de lui donner rendez-vous.
Il me proposa de me retrouver dans un hôtel directement sur le lieu de mes vacances, afin de m'épargner une trop longue absence pouvant devenir suspecte.
Profitant d'un après-midi caniculaire où la plage avait été reportée à la fin de journée, je prétextais un peu de shopping pour m'éclipser  discrètement.
Nous tombâmes sans attendre dans les bras l'un de l'autre, nous embrassant fougueusement comme pour rattraper ces quelques trop longues années. Et je pu à nouveau goûter à ses baisers que mes souvenirs avaient à ma plus grande joie, fidèlement conservés.
Je l'assis sur le lit et reculant de quelques pas, je lui offris spectacle d'un strip-tease qui n'avait de burlesque que la farce à l'origine du terme. Je n'ai jamais revendiqué d'extraordinaire talent artistique dans ce domaine, même si j'en ai un goût certain. Mais cela eut le mérite de déclencher un fou-rire qui évita le dépit d'une pitoyable scène...

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N'ayant conservé sur moi qu'un délicat tanga gris anthracite, je m'assis sur ses genoux, dos tourné à lui, et entama un langoureux déhanché sur ses cuisses afin de sentir son pénis gonflé de désir appuyer sur mes fesses. M'embrassant sans cesse de la nuque au dos, il faisait venir ses mains de mes cuisses à ma poitrine dont il malaxait généreusement mes seins.
D'une main déterminée, toujours assise sur lui, je pris la sienne et la glissa dans mon slip afin de le guider dans d'intimes caresses. Il ne mît pas longtemps à se débrouiller seul et sentant ses doigts écarter habilement les lèvres inférieures, je le laissais plonger ses phalanges dans la douce et humide excitation de mon entre, m'abandonnant totalement à lui. Je ne pu m'empêcher de me cambrer à mesure que mon plaisir montait. Il me mobilisa fermement de son bras autour de mon torse tandis qu'il insista fortement ses caresses dès lors qu'il sentit l'orgasme me faire vibrer.
Ne lâchant pas son étreinte, malgré que je me tortillais et laissais échapper des gémissements de plaisir, il continua jusqu'à ce qu'a bout de souffle, je m'effondrais dans ses bras.

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Il écarta alors doucement ses jambes pour me laisser glisser délicatement au sol. Revenant sur terre, j'entrepris de lui rendre la pareil et, lui toujours assis, je me retournais à genoux face à lui, pour lui ôter son boxer et prendre à pleine main un généreux et viril membre gonflé à l'extreme. Jouant délicatement de son prépuce avec mon index, j'aspirais l'une après l'autre chacune de ses testicules et remontait d'une langue gourmande le long de sa verge. Après quelques allées et venues ainsi, je le laissais s'enfoncer dans ma bouche et commençais de longs et profonds va et vient. Au bout de quelques instants, je sentis son souffle changer significativement de rythme, un léger râle émanant de sa gorge, ses mains allèrent de mon dos à ma tête, ne sachant ce qu'il devait faire. Je posa mes mains derrières ses fesses pour prendre appuis et lui signifier ainsi ma ferme volonté de ne pas me retirer de sitôt. Il poussa un profond cri rauque tandis que je laissais couler le long de mes lèvres le doux jus qui venait d'emplir ma bouche.
Il me pris par la nuque et me fit monter à lui pour m'embrasser goulûment. Il s'allongea sur le dos, me laissant venir sur lui, pour continuer durant de longues minutes notre étreinte de baisers et de caresses.
De baisers et caresses, nous nous laissâmes flirter avec un semi-sommeil pendant un long moment, récupérant ainsi de nos ébats.
Lorsque de mes caresses, plus ou moins insistantes, je sentis son vit reprendre du service, je plongeais dans mon sac à main pour prendre discrètement un flacon. Je me mis à quatre pattes pour lui présenter mon train arrière également gonflé de désir. Alors qu'il me caressa quasi-instantanément, je lui tendis le fameux flacon avec un regard mêlé de gourmandise et d'interrogation. Passé une expression de stupeur sur son visage, il me répondit un oui chargé de plaisir.
Je laissais glisser ma main sur mon ventre pour atteindre ma vulve trempée d'envie afin de me masturber généreusement. A genoux derrière moi, il avait commencé à travailler délicatement mon petit anneau de ses doigts. Je le sentis alors appuyer dessus, d'abord délicatement puis plus brusquement me faisant échapper un petit cri mêlé de plaisir et de surprise. Il entrepris de doux à-coups augmentant progressivement la cadence. Je cessais mes caresses pour suivre son rythme de tout mon corps, sentir sa rudesse dans mon entre et monter une inextricable excitation.
Il prit mes cheveux en queue de cheval dans ses mains, se penchant sur mon dos et je sentis son souffle rauque dans mon dos donner le tempo et accompagner mes gémissements, puis se redressa brutalement dans un extrême râle de contentement.
Lorsqu'il se retira de moi, je me sentis enchaîner un second orgasme que j'achevais de mes frénétiques caresses,  effondrée sur le lit. Allongé sur le dos, il me laissa faire d'un regard à demi-amusé, puis m'offrit un baiser d'une infinie tendresse.

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 Je ne vous cacherai pas que j'ai passé la soirée dans un état d'euphorie que le peu d'achat rapporté au camp, laissa l'assemblée relativement perplexe ;-)
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Commentaires
Y
Ravi de voir que tu passes de très agréables vacances !!<br /> <br /> Un bel article dont les images si bien décrites me montent à la tête. Une lecture qui plus est matinale ne peut laisser indifférente. <br /> <br /> Bises et vive le shopping!!
L'univers d'une "épicurieuse"
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