Il y a peu, à la défaveur d'une période de ma vie un peu merdique, j'ai découvert Drop dead diva à la télé (je sais, la série n'est pas récente, mais j'avais d'autre priorité avant. Mais ça, c'etait avant... Nan, mais j'ai quand même encore d'autres priorité, 'faut pas abuser). Et je me dis : "sympa cette série où l'héroïne est une vraie ronde (et plutôt mignonne de surcroît)."
Alors oui, je les entends les dissidents critiquer le côté démago de ce genre de série. Celles et ceux qui vont en decoudre à tord et à travers en expiant que ce n'est pas ainsi qu'on va améliorer la cause de l'obésité (du blanc, du noir, du beur, de petit, du grand, du blond -pardon, de la blonde-, du roux, du brun à forte poitrine etc....). Ca râle, et ça ne fait pas grand chose pour faire avancer le schmilblick. C'est comme les magazines féminins qui font leur chou gras des spéciales régimes pour être "parfaite" afin de se faire pâmer de jalousies les autres nanas en monokini sur la plage cet été. Et qui vont faire une fois par an faire un spécial ronde, pour se donner bonne conscience. Je l'avoue humblement, j'ai fait partit de ces râleurs qui en voulaient à la terre entière. Maintenant, je me dis, au moins, ils l'ont fait. Et cette série, elle vaut ce qu'elle vaut, mais elle a le mérite d'exister. C'est déjà ça. Et si ça peut permettre à des jeunes filles ou femmes de se projeter sur l'heroine, d'en rêver et d'assumer ce corps qu'elles n'ont jamais voulu, et bah tant mieux.
Nan parce que, petit apparté, celui ou celle qui pense qu'on est rond par choix ou -pire- par manque de volonté (la preuve en est, aucun effort pour maigrir), je lui explose la tête. Je préfère être brève sur cette question, parce que si je développe, ça va prendre trois plombe et je vais encore m'énerver (et c'est pas bon pour les artères).
Donc, où en étais-je? Ah! Oui! Drop Dead Diva. La jolie brune pulpeuse. Le concept : le cliché de la blonde plantureuse totalement nunuche qui se réincarne dans une grosse brune, intello (forcément). Mouais, ils partent sur un cliché très primaire pour en tordre le coup. Ok.
Sauf que là, je découvre son amoureux dans la série et que vois-je? Ce n'est ni un Brad Pitt, ni un Hugh Grant -puisqu'on est dans les clichés- ou (mieux) Colin Firth. Non, non, non!!! C'est un grand très très costaud, mais pas de muscles, non! Non! Non! Un grand costaud, très très rond!!! Et BLAM!! Remballez toutes les tentatives de tordre le coup au cliché. Parce que ce cliché là, j'vais pas vous dire, que c'est le pire, mais presque.
Je m'adresse à toi, jeune fille post-pubert et plantureuse jeune femme en devenir, mais qui ne le sait pas encore et qui se bat dans un corps adolescent déjà assez difficile à mouvoir et qu'il te faut accepter. Toi qui essaie de te faire une raison que, certe tu n'es pas une de ces magnifique mannequin en taille 34, mais que tu peux être belle quand même. Regarde, une série comme Drop dead Diva te le dit. Et bien toi qui essaie de te valoriser par tous les moyens dans ce monde gangrèné de haine et de jugement, que les choses soient bien claires : tu remballes tes rêves de prince charmant. Tu oublies ton trip à la Christian Grey en 50 nuances... Les jeunes filles bien sous tout rapport comme toi épousent des mecs bien sous tout rapport mais qui ont ton physique (Et inversement pour les mecs, cela va de soit). Et oui. Les blancs avec les blancs, les noirs avec les noirs, les catho avec les catho et le monde sera parfait!
... Pardon, j'étais partie vomir...
Heureusement, il y a eut Grey's Anatomy. Et il y a eut la folle histoire de cul entre le docteur Torrez (alias Sara Ramirez)
Et le docteur Love (alias Eric Dane)
Et qu'est que ça fait du bien!!!
Grey's Anatomy nous sauvera tous! Amen