Le blues de la libertine seule

23 juin 2014

Mon libertinage n'est plus un lourd secret à porter. Je l'ai intégré, assimilé comme une part de moi que je ne dois pas dévoiler. Après tout, des secrets, j'en porte déjà 2-3 bien assez lourd, je ne suis plus à une cachotterie près.

Il semblerait qu'une libertine seule, bi, et ne rechignant pas pour un trio FFH, soit un atout considérable. Bon, je n'épiloguerai pas trois jours sur le fait que les couples cherchant une femme bi pour un trio ont pour fantasme que cette dernière soit un top-model.... Grrr (je ne veux pas faire une généralité, mais c'est fréquent!). Alors que oui, bon, non, ce n'est pas vraiment mon cas. Et je m'y suis cassée plusieurs fois les dents, c'est frustrant. Je ne suis pourtant pas un laideron (rassurez-moi!), j'ai un minimum d'éducation et je sais me tenir, que diable!

Bref, tout va bien dans le meilleur des mondes, à ceci près que ça ne me plairait d'avoir un complice régulier, un amant "officiel" quoi. Celui avec qui je pourrais partager mes moments soit en live, soit après. Celui avec qui je pourrais passer une nuit de temps en temps, où l'on se partagerait nos aventures, où l'on s'offrirait l'un à l'autre, où l'on s'offrirait aux autres sous le regard de l'autre... Mais chacun garderait sa liberté de choix et de vie libertine. Je rêve seulement d'un amant intime pour ne plus, comme ce soir, avoir le blues de la Libertine seule.